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De la terre au pot...

Après des études d’archéologie et une petite décennie de maraîchage biologique, j’ai trouvé dans la céramique Sigillée une façon de relier passé et présent.

potière

Les mains dans l'argile : Un cheminement de potière

Depuis une dizaine d’années maintenant, j’ai les mains dans l’argile. De la terre du champ à l’argile du pot, il m’a fallu beaucoup d’expérimentations et de recherche pour découvrir la céramique que je vous propose aujourd’hui. Son élaboration est d’ailleurs toujours en cours et recherches et découvertes jalonnent mon chemin de potière.

L'apprentissage

Les gestes de l'atelier avec Ingrid Guilbert

Installée à St-Pierre-église, où j’ai aussi grandi et pris, enfant, mes premiers cours de modelage, j’ai appris les gestes de l’atelier à la poterie de Barfleur avec Ingrid Guilbert.

Avec patience et persévérance, elle m’a transmis de nombreuses techniques de travail mais aussi un regard exigeant et profond sur le travail artisan. Je continue encore parfois à l’aider, retrouvant ainsi le plaisir d’échanger et de travailler ensemble, notamment à la fabrication de tuiles faîtières qui décore les toits de notre région.

L'influence de la sigillée : Une technique au cœur de mon travail de potière

J’ai bien sûr découvert la sigillée lors de mes études d’archéologie. À l’époque, la douceur et le naturel qui se dégageaient des pièces antiques m’avaient profondément marquée. Ce fût donc une évidence, dès le début de ma pratique que cette technique viendrait au cœur de mon travail de potière.

 

Le stage avec Dalloun : La découverte des bases du travail des argiles

C’est avec Dalloun, lors d’un stage organisé à Gers en 2013 que j’ai découvert la recette et les bases du travail des argiles, tel qu’il est pratiqué par l’artiste aujourd’hui. Même s’il n’a duré que deux jours, ce stage est un jalon important dans ma pratique. Il m’a permis de découvrir non seulement une technique mais aussi des personnes qui se réappropriaient cette technique à leur façon, dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui. A mon retour, j’ai creusé la terre de mon champ et sous l’herbe, sous les légumes, j’ai trouvé « ma » première argile.

recherche & expérimentation

Tâtonnements sur les engobes...

A la suite de ces deux rencontres, viennent les années de tâtonnement, les essais, la recherches, sur les engobes, les formes, les couleurs possibles ou non, souhaitables ou non.

Les formes et les couleurs.

C’est à ce moment que je m’oriente vers la fabrication d’une vaisselle utilisable au quotidien mais exempte dans sa fabrication des matières premières souvent chimiques nécessaires à la fabrication des habituels émaux.

et les surprises du four

Mon premier four m’est transmis par un ami, un petit four électrique duquel sortent des pièces en faïence orange ou blanche. Des pièces qu’il faut enfumer pour leur donner un peu de consistance.

Puis « j’hérite » du petit four à raku d’un ami décédé d’Ingrid, Roman…. Et j’apprends à « maîtriser » l’atmosphère de cuisson selon mes envies et besoins. Je mets « maîtriser » entre guillemets parce que cette maîtrise est et restera toute relative tant les conditions de cuisson sont un monde vaste et subtil que les meilleurs potiers eux-mêmes disent redécouvrir à chaque cuisson.

Vers une pratique professionnelle

Cette alternance de bonnes et de mauvaises surprises à la sortie du four me donnent l’occasion d’élaborer des pièces étanches et plus solides que les faïences. Mon expérience en cuisson, comme celle du tournage et du travail des argiles s’approfondissent et c’est à ce moment, vers 2019, que j’envisage de faire de la poterie mon métier. Je commence à fréquenter les marchés, boutiques et salles d’exposition du coin.

La poursuite de l'aventure céramique

La quête du four idéal